Golden Eyes
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 Un nouveau monde, une première mort.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Evelynn O.Davis

Evelynn O.Davis


Messages : 25

Un nouveau monde, une première mort. Empty
MessageSujet: Un nouveau monde, une première mort.   Un nouveau monde, une première mort. Icon_minitimeLun 26 Juil - 23:58

Un nouveau monde, une première mort. 80557388.Un nouveau monde, une première mort. Mini_100612103703494864

Le bonheur est salutaire pour les corps, mais c'est le chagrin qui développe les forces de l'esprit.

Cette nuit j’avais travaillé tard, malgré ma grande richesse j’avais éprouvé le besoin de gagner de l’argent, d’entreprendre un avenir construit de mes propres mains. Terminant ma journée, je finissais quelques tournées importantes, puis, je m’en allais dans la petite pièce ou se trouvait les casiers comportant nos affaires, les miens aussi en l’occurrence. J’enfilais calmement ma veste en jeans, en dessous une chemise blanche ainsi qu’une jupe noire, un uniforme digne de se nom pour une serveuse. Passant devant une glace, je ne prends pas la peine de m’observer, n’aimant pas affronter ce regard que je savais fatiguer et aussi enfantin, peureux. Je n’aimais pas rentrer aussi tard le soir, cette boule au ventre arriva rapidement quand je mis un pied dehors. L’obscurité me faisais peur, je n’avais pas honte de l’avouer, cela faisait renaître en moi des souvenirs ténébreux. Prenant mon courage à deux mains je me mis à avancer vers ma voiture garé quelques rues plus loin, mains dans les poches, je regardais le sol avec attention. C’est alors que j’entendis un ricanement, je me mis à sursauter, stoppant net, je regarde à gauche et à droite…rien. J’avais sûrement du halluciner, je devais vraiment être fatiguée. Je me remis en marche, le cœur battant, marchant plus vite que quelques secondes auparavant. Alors que ma voiture était dans mon champ de vision, je senti une chose me percuter violemment et un rire éclater dans l’obscurité. Mon corps fut projeté contre un mur, ma tête heurta celui-ci et du sang se mit à couler, une brûlure au bras attira mon attention.

Je ne pouvais pas dire un seul mot, je me mis à hurler. Heureusement, cette fois, je n’étais pas entre quatre mûrs, je pouvais m’enfuir. La douleur, je connaissais bien cela, avec beaucoup de mal je me remis debout et me mis à courir aussi vite que je ne le pouvais. Malheureusement, la douleur était de plus en plus grande. Je tombais, je me relevais, je re tombais…Très vite, j’arrive au niveau d’une grande route de Port Angeles et tombe en plein milieu de la route priant le ciel qu’une voiture achève ma souffrance. Mon corps se tortillait dans tous les sens, je n’hurlais même pas, aucuns sons ne sortait de ma bouche. Des larmes roulaient sur mes joues rosies par la souffrance, j’avais si mal, tellement mal, pourtant, je gardais connaissance. Je vis des fards arrivés vers moi, ma souffrance allait être achevée. Mes poings serrés, je repensais à ma vie, j’aurais tellement voulue vivre une vie meilleur, fonder une famille, trouver l’amour, passer de nombreux anniversaires. J’entendis des pneus s’arrêter près de moi, des pas, un homme se tenait maintenant près de moi en me regardant comme horrifié par se qu’il voyait. Je pleurais, je le regardais droit dans les yeux, la douleur me faisant me cambrer violemment. J’aurais tellement voulue lui demander de me tuer, de m’ignorer, de me rouler dessus, qu’au finale je n’avais plus rien à perdre.

D’où me venais cette douleur immense qui me prenait au plus profond de mon être ? Qu’était cette chose qui m’avait foncé dedans, qui avait rit, qui m’avait en quelque sorte transformé. La respiration haletante, mon regard tellement innocent, tellement fragile, tellement souffrant se perdait dans les prunelles du docteur Carlisle Cullen. Je le reconnu, j’avais déjà été soigné par lui plusieurs fois, étant extrêmement maladroite je me blessais souvent. J’ouvris les lèvres pour dire quelques mots dans un sanglot.

  • « Pitié, tuez moi. »
Revenir en haut Aller en bas
Carlisle Cullen

♦ Papou CULLEN ♦

Carlisle Cullen


Messages : 69
Localisation : A l'hôpital, bien souvent

Un nouveau monde, une première mort. Empty
MessageSujet: Re: Un nouveau monde, une première mort.   Un nouveau monde, une première mort. Icon_minitimeDim 1 Aoû - 17:40

    Port Angeles, tard dans la nuit

    Carlisle conduisait prudemment dans les rues de Port Angeles, attentif aux personnes marchant sur les trottoirs. Après les événements arrivés récemment dans la ville, les Cullen avaient décidé de se tenir régulièrement au courant, en allant sur place pour constater….constater le danger. Constater ce qui se passait. Ce soir là, c’était le tour de Carlisle. Il venait d’arriver et faisait d’abord une sorte de petite ronde en voiture. Il irait ensuite se garer pour continuer à pied. Il ne s’attendait pas vraiment à trouver quelques choses ou quelqu’un. C’était toujours lorsqu’on était prudent qu’il n’arrivait jamais rien. Et dès que l’on s’écartait et détournait l’attention, paf ! Ils vous tombaient dessus ! Il fallait donc être toujours sur ses gardes, au cas où. Cela était assez épuisant à la longue, mais après tout, les vampires ne dormaient jamais ! Carlisle n’était pas fatigué. Il avait juste le moral en coton. Il avait hâte que tout cela se termine une bonne fois pour toute ! Sa famille était en danger, il n’aimait pas cela. Il se sentait impuissant, sans relâche.

    La fenêtre du côté conducteur était ouverte. Il ne roulait pas très vite, et prenait la peine de croiser le regard des passants. Dans certaines rues, des notes de musiques s’élevaient, dérangeant le silence de la nuit. Enfin… si on pouvait appeler cela de la musique. Du rap, de la techno… Carlisle avait encore du mal à comprendre comment les humains pouvaient apprécier ce genre de chose. Cela excitait et énervait plus qu’autre chose. Finis la musique de détente, le classique, les notes paisibles de Chopin ou Mozart…

    Le vampire faisait bien attention à sa conduite, et pourtant, il manqua bel et bien de renverser quelqu’un, alors qu’il s’engageait dans une rue plus ou moins déserte. Les deux mains sur le volant, il appuya sur la pédale de frein de toutes ses forces et réussit à s’immobiliser juste avant de percuter la jeune femme, au milieu de la route. Le bruit strident des freins qu’on malmène résonna entre les murs des maisons. Et Carlisle, dans la voiture, poussa un soupire de soulagement. Comment avait-il pu louper ça ? Il était assez vivace pour voir une fille se jeter sous les roues de sa voiture non ? En un rien de temps, il sortait de son véhicule et se dirigeait vers l’humaine, qui, allongée par terre, semblait très mal au point. Ses réflexes de médecin étaient visiblement plus au point que ceux de vampire. Il savait qu’elle n’avait pas été blessée par lui. Il voulait donc prendre connaissance de son état pour pouvoir l’aider au plus vite.

    Il marcha vers la jeune femme et la reconnut immédiatement, malgré ses traits déformés par la douleur et la terreur. Il ne mit malheureusement pas beaucoup de temps à réaliser la situation, et un frisson s’empara de lui. Seigneur… Ils étaient vraiment dans de beaux draps. Il était plus qu’évident que des nouveaux nés vampires apparaissaient et se multipliaient comme des petits pains. Il ne comprenait pas pourquoi, ni comment. Ni par qui ! Enfin… il s’en doutait. Et espérait bien avoir temps.

    Mais là n’était pas la question. Il devait rapidement réagir et aider Evelynn, une de ses patientes qui avait toujours eu pas mal de problèmes, un peu trop au gout de Carlisle, qui ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter et avoir pitié d’elle. Alors qu’il se penchait vers elle, il croisa son regard innocent, qui témoignait d’une incompréhension sans borne. Passant une main sur le visage d’Evelynn, il guetta son pouls, bien qu’il sache l’irréparable. La respiration de la jeune femme blonde était saccadé, elle n’arrêtait pas de se cambrer. Il était arrivé trop tard. Il ne pouvait pas la sauver en aspirant le venin de vampire.

    « Pitié, tuez moi. »

    Disait-elle. Il ferma un instant les yeux, réfléchissant sur la meilleure attitude à adopter. Même s’il ne pouvait pas sauver l’humaine, il pouvait toujours essayer de la rassurer et alléger un temps soit peu sa peine.

    Jetant un coup d’œil rapide autour de lui, il fut au moins rassuré de voir que personne n’était présent dans la ruelle. Ils allaient pouvoir être tranquilles. Soulevant délicatement la tête d’Evelynn, il la posa sur ses genoux, et lui prit les mains. D’une voix douce et qu’il espérait paisible, il lui dit :

    « Courage ! Ca va aller, je suis avec vous… Je suis là… »

    Il lui serra la main, la poussant à faire de même si elle continuait à souffrir. Il ne pouvait rien faire d’autre malheureusement. Il se sentait impuissant. Comme à chaque fois qu’il avait participé à la transformation d’un membre de sa famille. Et le pire, c’est qu’il avait été à chaque fois à l’origine de cette douleur. Il n’y avait toutefois aucune façon d’alléger la peine qu’ils pouvaient ressentir. Seule sa présence pouvait les apaiser.

    « Respirez lentement… Calmez-vous. Et laissez vous aller. Cela ne va pas durer longtemps, je vous le promet… »

    Il n’aimait pas mentir, mais que pouvait-il faire d’autre ? Lui dire que c’était un mauvais moment à passer. Mais qu’après, elle ne ressentirait plus rien. Rien du tout. Ce n’était pas rassurant du tout ! Et il ne voulait surtout pas l’effrayer. Un nouveau perdu, sans repère, était plus dangereux que n’importe qui. Et même plus fort que lui. Il était seul, il ne pouvait pas prendre le risque de se battre avec un nouveau vampire. Il n’arriverait probablement pas à avoir le dessus. Et plus que tout, il ne voulait pas se battre avec Evelynn. Le fait qu’elle soit une de ses patientes n’arrangeait pas les choses… Pas du tout.

    Patient, il serrait toujours la main de la jeune femme, pendant que l’autre passait sur son visage pour l’apaiser du mieux possible. Elle continuait à être parcouru de sobre saut. Elle gémissait voir même criait par moment. Et de son côté, il lui parlait à voix basse et lui chuchotait des paroles d’encouragement.

    Enfin, après ce qu’il lui parut une éternité, l’état d’Evelynn se stabilisa. Et son corps changea radicalement de comportement. Ca y est… Le pire était passé.

Revenir en haut Aller en bas
 
Un nouveau monde, une première mort.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Victoria - de la mort qui tue.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Golden Eyes :: La Ville de Port Angeles :: Le quartier des nouveaux nés-
Sauter vers: