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 Des retrouvailles pleines d'émotions [Carlisle]

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Byron Smith

Byron Smith


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MessageSujet: Des retrouvailles pleines d'émotions [Carlisle]   Des retrouvailles pleines d'émotions [Carlisle] Icon_minitimeSam 31 Juil - 18:35

Forks, 17h00

Cela faisait déjà plusieurs heures que Byron était arrivé à Forks. En arrivant, il fut submergé par la moiteur du climat nord américain. Il comprenait bien pourquoi Carlisle s’était installé dans un endroit pareil. Il était bien plus facile de passer inaperçu ici qu’en Italie, où le soleil régnait en maitre. Byron avait prévenu Carlisle de son arrivée mais tout deux avaient convenus de se rencontrer plus tard en ville, lorsque les humains endormis ne les dérangeraient plus. Byron avait donc plusieurs heures à tuer avant l’arrivée de son vieil ami. Il décida de se rendre de suite au centre ville, si l’on pouvait l’appeler ainsi vu la taille de Forks, pour en observer sa population. Malgré son appartenance au clan des vampires, Byron n’en était pas moins curieux et aimait observer les « autres espèces ». Il était notamment curieux de rencontrer un des loups si fascinant dont Carlisle lui avait parlé. De sa longue existence, il n’avait jamais rencontré pareille espèce et espérait en apprendre le plus possible sur eux avant de repartir. Il se mit à une terrasse de café, commandant un verre pour la forme. Il choisit une table de coin, étant sûr que si le soleil daignait quand même sortir, il ne courrait aucun risque.

Même si Byron avait été humain un jour, il était de jour en jour plus surpris à quel point ceux ci pouvaient évoluer. Durant toutes ces années en tant que vampire, il a vu le monde autour de lui changer, notamment grâce à de nombreuses inventions. Celle qui l’a le plus émerveillé étant l’avion. En effet, comment était-il possible de faire voler un si gros engin à une telle vitesse ? Même encore maintenant il appréciait chacun de ses voyages en avion. Une chose était sûr, l’Homme avait du potentiel et il fallait toujours en attendre plus de lui. C’est aussi pourquoi ils les observaient. Connaitre son ennemie garantit une meilleure sureté. Il ne faut pas croire que Byron détestait les humains, au contraire il faisait tout pour les préserver. En fait, c’était plutôt le contraire : de tous les temps, les humains avaient toujours voulu se débarrasser de se qui était différent, et les vampires en faisaient parti. Byron savait que le fait qu’il ne buvait pas leur sang n’allait pas les arrêter. Sachant qu’il allait peut être resté plus longtemps à Forks cette fois-ci, il était impératif de sonder chaque personne, remarquant tout les petits détails qui pourrait lui montrer que l’une d’entre elles avait assez de jugeote pour découvrir son secret.

Malgré la petitesse de la ville, le centre-ville n’en était pas moins animé. L’approche de l’été en était peu être responsable mais une aura de gaité flottait dans l’ai. Même après plusieurs à les observer, aucun ne lui avait semblé suspect. IL fut même surpris que le propriétaire du café ne le renvoie pas après tout ce temps. Au bout de quelques heures, la nuit se mit à tomber. Byron décida qu’il était temps de bouger, histoire de ne pas trop se faire remarquer. Il restait encore quelques heures avant l’arrivée de Carlisle, mais Byron commençait déjà à être nerveux. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas vu son vieil ami et, même s’il savait qu’il l’accueillait toujours chaleureusement, il n’en avait pas moins peur. Depuis que Carlisle avait fondé sa propre famille, Byron avait l’impression d’être une gêne pour lui, une sorte de reflet du passé, qui s’incruste encore malgré la séparation. Bien sûr, si celui-ci pensait ainsi, il ne le laissait transparaitre. Il l’avait toujours accueilli comme un membre de sa famille, sans montrer un quelconque ennui en sa présence.

De plus, cette fois ci était différente. Ce n’était pas par plaisir que Byron s’était rendu à Forks mais plutôt par contrainte, celle d’annoncer une mauvaise nouvelle : l’arrivée des Volturi. Il savait que Carlisle risquait d’être un peu tendu, normal avec une telle menace proche de sa famille. Quel que soit al raison pour laquelle Aro à envoyer ses chiens jusqu’ici, elle n’était pas réjouissante. Malheureusement, Byron ne connaissait pas la véritable raison de ce mouvement et cela le frustrait de ne pouvoir donner à son ami qu’une information voilée. Malgré tout, ses contacts pouvait toujours le contacter s’il y avait du changement, auquel cas il ne sera pas trop tard pour prévenir Carlisle de la suite des évènements.

L’heure dis du rendez-vous approchait et Byron se rendit à l’endroit convenu par Carlisle, une petite ruelle un peu excentrée du centre, qui permettait une tranquillité assurée. Il fut surpris de voir une silhouette en entrant dans la rue. D’abord sur ces gardes, il se relâcha. Il aurait reconnu cette silhouette entre mille. Carlisle avait apparemment décidé d’être là en avance. IL le vit sourire et sentit son cœur se serrer. Byron s’en voulait de ressentir autant de joie alors qu’il était ici pour annoncer une telle nouvelle. Il se rapprocha néanmoins et, souriant, à son tour, lui dit :

« Bonjour Carlisle, ça faisait longtemps. »





Dernière édition par Byron Smith le Lun 2 Aoû - 23:08, édité 1 fois
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Carlisle Cullen

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Carlisle Cullen


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MessageSujet: Re: Des retrouvailles pleines d'émotions [Carlisle]   Des retrouvailles pleines d'émotions [Carlisle] Icon_minitimeDim 1 Aoû - 18:42

    Carlisle venait de quitter l’hôpital et se dirigeait à présent d’un pas sur vers le centre de Forks. Toute la journée, l’esprit du vampire avait été occupée, lointain. Il pensait à autre chose. Oh bien sur, il s’était acquitté de ses taches, comme toujours, et avec un professionnalisme exemplaire. Mais secrètement, il avait hâte de quitter son travail pour aller retrouver un vieil ami. Très vieil ami d’ailleurs ! depuis combien de temps Carlisle et Byron ne s’étaient-il pas vu ? Celui lui semblait une éternité. Ils avaient beau s’écrire, ce n’était pas toujours pareil. Et depuis que le médecin avait fondé sa nouvelle famille de vampires, il n’avait jamais eu l’occasion de revoir, en face à face, Byron. D’une certaine manière, il regrettait que ce dernier ne fasse pas aussi partis de la famille Cullen. Après tout, c’est lui qui avait réellement été son premier enfant. Il se souvenait encore de lors rencontre, comme si c’était hier. Tout juste nouveau né, Byron semblait totalement perdu. Il s’était rencontré hors de l’Angleterre, leur terre natal. Carlisle l’avait pris sous son aile et l’avait aidé du mieux qu’il le pouvait. En compagnie des Volturis, ils avaient évolué tous les deux et appris de nombreuses choses. En ce temps là, ils étaient inséparables. La décision de Carlisle de partir et le laisser avec les italiens avait été très difficile à prendre. Il s’en était voulu de l’abandonner ainsi, après s’être occupée de lui pendant toutes ses années. Il revoyait encore le visage du jeune homme lorsqu’il lui avait annoncé la nouvelle. Cela lui avait arraché le cœur. Mais au fond de lui même Carlisle sentait qu’il n’était pas prés à apprendre à Byron à être un bon vampire. Certes, c’était lui qui lui avait donné la solution « miracle » pour se nourrir sans tuer d’humains innocent. Mais plus le temps passé, plus le respect de Byron pour lui était évident. Et Carlisle avait pris peur. Il ne s’était pas senti à la hauteur. Et avait préféré fuir. Il s’en voulait encore aujourd’hui…

    Seulement voilà, malgré la distance, les deux vampires avaient toujours gardé contact, fort heureusement ! La dernière fois, Byron avait eu la gentillesse de le tenir au courant des agissements des Volturis après la visite de Bella, Edward et Alice en Italie. Carlisle était rassuré d’avoir une « taupe » au sein du clan de vampire. D’autant que désormais, Bella était dans une situation précaire. Il valait mieux avoir une longueur d’avance sur eux.

    A présent, Byron était aux Etats-Unis, et sa venue, même si elle faisait extrêmement plaisir à Carlisle, n’annonçait rien de bon, il en était sur. Les deux vampires s’étaient mis d’accord pour se retrouver la nuit, dans une ruelle assez sombre de Forks. C’était le meilleur moyen de se rencontrer sans éveiller les soupçons. Ceux des habitants de la ville, mais aussi de sa famille. Carlisle ne leur avait encore rien dit. Il ne voulait pas les inquiéter pour rien. Et puis… c’était assez étrange comme situation. Il ne savait pas trop comment une rencontre entre les Cullen et Byron pourrait se passait. Bien sur, ils s’entendraient bien. Mais il y aurait une certaine retenue, c’était évident. De la part de ses enfants adoptifs, comme de la part de son premier élève. Il valait mieux se voir avant, seuls. Et parler.

    A l’heure dite, Carlisle quitta donc son boulot, avec un peu d’avance et gara sa voiture à l’écart. Il préferait se déplacer à pieds. Il avait dit à sa famille qu’il avait un rendez-vous important, sans vraiment préciser de quoi il s’agissait. Il voulait avant tout savoir ce que Byron avait de si important à lui dire. Et Carlisle croisait les doigts pour que ce ne soit pas très grave…. Ou trop grave. Car si son vieil ami avait pris la peine de se déplacer, ce n’était pas pour une simple visite de courtoisie.

    Arrivé au lieu de rendez-vous, Carlisle mit les mains dans les poches et marcha un peu plus vite. Il était pressé de revoir Byron. Il le savait déjà, son ami ne devait pas avoir pris une ride. Il devait conserver son apparence de jeune adolescent. Parfois, Carlisle se demandait si ce n’était pas trop frustrant et éprouvant d’avoir l’air d’un enfant, pour l’éternité. Certes, Byron était très séduisant, même pour son jeune « âge ». Mais cela devait être énervant d’être sans cesse traiter comme un enfant… non ? En tout cas, Byron ne s’était jamais plaint, ce n’était pas dans sa nature. Et Carlisle ne s’était jamais risqué à lui poser la question. De toute manière, peu importe son apparence, Carlisle l’appréciait pour ce qu’il était : un ami de longue date. Un vrai ami, en qui il pouvait avoir confiance. Et qui lui avait beaucoup manqué.

    C’est pour cette raison qu’un sourire spontané apparut sur ses lèvres dès que ses yeux se posèrent sur Byron. Le jeune homme se tenait debout au fond de la ruelle, droit comme un i, visiblement peu rassuré de se trouver en terrain inconnu. Mais à présent qu’ils étaient réunis, Carlisle allait tout faire pour l’accueillir comme il se doit. Et lui donner l’impression d’être chez lui.

    Arrivé à quelque pas de lui, Byron prit la parole en premier pour le saluer.

    « Bonjour Carlisle, ça faisait longtemps. »

    Sans autre formalité, Carlisle prit le jeune homme dans ses bras pour lui donner l’accolade. Avec un petit rire, il dit :

    « Un siècle ! C’est effectivement très long… »

    Les deux vampires ne s'étaient effectivement pas revus depuis que Carlisle avait transformé Edward, au début du vingtième siècle. Ils se séparèrent pour mieux se regarder. Carlisle était vraiment heureux. Il se sentait très nostalgique dans les moments comme celui-ci. Malheureusement, la raison de la présence de Byron ici se fit de nouveau sentir, et il perdu un peu de son sourire. Les mains dans les poches, Carlisle demanda, le ton un peu plus grave :

    « Tu as fait bon voyage ? Je m’attendais pas à te voir à Forks aussi vite… »

    Un bruit derrière eux le coupa dans son élan, et il se retourna en un temps éclair. Rien de bien inquiétant : un couple d’adolescent qui traversait la rue dans leur direction. Après un temps d’hésitation, Carlisle se tourna vers Byron et dit :

    « On ferait peut-être mieux de ne pas rester là. Ma voiture n’est pas loin, on y sera peut-être plus tranquille pour parler, loin des oreilles indiscrètes… Qu’en penses-tu ? »

    Certes, être confinés dans une voiture pour parler des Volturis et du danger imminent n’était peut-être pas la solution la plus confortable. Mais on faisait avec les moyens du bord. Une fois qu’ils auraient vu le plus important, ils pourraient toujours rentrés chez les Cullen.

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Byron Smith

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MessageSujet: Re: Des retrouvailles pleines d'émotions [Carlisle]   Des retrouvailles pleines d'émotions [Carlisle] Icon_minitimeLun 2 Aoû - 23:06

« Un siècle ! C’est effectivement très long… »

Alors que Byron s’attendait à une poignée de main ou a une tape dans le dos, Carlisle l’avait prit dans ses bras. Une vague de souvenir le submergea. Dieu comme son ami lui avait manqué. Il profita pleinement de cette proximité, sachant que cela allait bientôt s’arrêter. En effet, leur étreinte se termina de suite. Byron en profita pour regarder Carlisle. Il était certes toujours le même, son apparence figé par sa nature mais pourtant, Byron voyait qu’il avait changé. Il avait l’air d’une personne qui avait plus confiance en lui, qui avait gagné en charisme et Byron en était ravi. Cela voulait dire que sa vie se passait à merveille et qu’il était heureux. Malgré tout, il s’en voulait car une part de lui espérait retrouver son vieil ami « intact », comme autrefois. Il savait bien sûr que Carlisle ne quitterait pas sa famille pour lui. Bien sûr ce n’est pas ce qu’il souhaitait mais sa proximité immédiate avec son vieil ami lui faisait regretter le bon vieux temps.

Byron vit le sourire de Carlisle s’éteindre. Il savait que son ami se souvenait de la raison peu réjouissante de sa venue. Dieu qu’il regrettait d’annoncer une telle nouvelle. Lui plus que quiconque savait qu’elles atrocités les Volturi avaient accompli durant leurs longues années d’existence. Cela le frustra nouveau de ne pas savoir quel était leur but. Il se sentait impuissant et inutile. Avant qu’il ait pu aller plus loin dans ces questionnements, Carlisle ajouta :

« Tu as fait bon voyage ? Je ne m’attendais pas à te voir à Forks aussi vite… »

La phrase de Carlisle fut interrompue par un bruit à proximité de la rue. Cela mit le jeune homme mal à l’aise. Qui pouvait se trouver ici à une heure pareille? Se pouvait-il que quelqu’un les surveillait? Bien sûr, cette réflexion était stupide. Personne en savait que Byron était venu à Forks, à part ses contacts en qui il avait une totale confiance. De plus, même si les Volturi l’avait su, il aurait fallu que ceux-ci sache que Byron les espionnait, ce qui n’était pas le cas, il en était sûr. Pour n’importe qui connaissant sa relation avec Carlisle, cela passerait pour une visite en toute amitié, pour parler du bon vieux temps. Bien sûr, l’endroit pouvait prêter à confusion. Byron n’était pas dupe, il savait pour quel raison Carlisle voulait qu’il se rencontre hors de chez lui : il ne voulait pas inquiéter sa famille. De plus, Byron lui-même préférait cette première entrevue. Il se sentait assez mal à l’aise de rencontrer la famille de Carlisle, ceux avec qui son ami était plus heureux qu’avec lui. Encore une fois, il s’en voulait d’avoir une telle pensée. Carlisle ne lui appartenait pas et ne pouvait en vouloir à des inconnus de réussir ce que lui n’avait pas fait : le retenir. Il se demandait comment il serait accueilli. Il savait qu’Esmée l’accueillerait les bras ouvert car, si elle avait pu capturée le cœur de Carlisle, c’était une femme aimante et merveilleuse. Il ne s’avait pas ce que serait la réaction des enfants. En effet, trois choix s’offrait à eux : soit il l’ignorait, soit il l’acceptait ou soit il le délestait. Byron préférait le premier choix, cela rendrait son séjour aisé.

Byron se rendit compte qu’il s’était à nouveau perdu dans des raisonnements inutile, alors que le danger rôdait peut être. Alors qu’il allait proposer à Carlisle de changer d’endroit, celui-ci proposa :

« On ferait peut-être mieux de ne pas rester là. Ma voiture n’est pas loin, on y sera peut-être plus tranquille pour parler, loin des oreilles indiscrètes… Qu’en penses-tu ? »

Esquissant un sourire, Byron ajouta :

« Cela me parait une meilleure idée que de rester dans cet endroit en tout cas »

Même si Byron avait acquiescé à la proposition de Carlisle, celle-ci l’avait mit mal à la l’aise. Byron se sentait étrangement gêné à l’idée d’être confinée dans un espace aussi petit qu’une voiture. Même s’ils allaient se concentrer sur le sujet Volturi, le fait d’être si proche l’un de l’autre va inexorablement les mens à discuter de sujet plus personnel, au grand dam de Byron qui aurait peur de dire des choses qu’ils préféraient garder secrète. Il savait qu’il pouvait être parfois égoïste et avait peur de révéler à Carlisle son envie de rester près de lui, pire encore de l’arracher à sa famille pour qu’il ne puisse appartenir qu’à lui.
Bien plus vite que Byron ne le souhaitait, ils atteignirent le véhicule de Carlisle. Juste après s’être installés, les deux homes restèrent silencieux. Byron décida de reprendre al conversation et d’attaquer el sujet des Volturi. Cela serait plus facile que de faire face à ses sentiments face à cette proximité.

« Carlisle, avant tout, je veux que tu saches à quel point je suis heureux de te voir. Comme tu l’as dit, un siècle s’est plutôt long sans se voir. Malgré tout, comme tu t’en doutes, te rencontrer dans de telles circonstances émousse un peu mon enthousiasme. Quel que ce soit la raison pour laquelle les Volturi sont en route pour Forks. Je vais te raconter tout ce que je sais, même si je voudrais te fournir plus d’information.»

Byron passa donc les minutes qui suivirent à expliquer le cheminement qui le conduisit jusqu'à Forks. Les Volturi, grisés par le fait qu’ils n’avaient pas pu convaincre les enfants de Carlisle de les rejoindre, avait été assez énervée les semaines qui suivaient leur retour Forks. Malgré tout, Volterra avait été assez calme ces derniers temps. Un mouvement tel que celui qui se produisait en ce moment ne disait rien de bon. Même s’il n’avait pas encore quitté l’Italie, Byron savait de source sûr qu’ils se rendait dans l’Etat de Washington pour les Cullen. Alors qu’il voulait continuer son histoire, il vit la crainte dans le regard de Carlisle. Byron n’aimait pas le savoir soucieux et, même si ce n’était pas sa faute, il s’en voulait d’amener de telles nouvelles. Il ajouta :

« Je suis vraiment désolé de venir annoncer de telles nouvelles, je sais à quel point cela t’inquiète. Je ferais tout mon possible pour t’aider à protéger ta famille. Je sais que physiquement je n’en ais pas l’air, mais toi et moi savons très bien que j’ai de l’expérience, d’autant plus que le temps que j’ai passé chez les Volturi pourrait nous être utile. »

« Merci Byron pour tout ce que tu fais »

Malgré l’espace restreint de la voiture, Carlisle le reprit dans ses bras, au plus grand désarroi de Byron. Pourquoi fallait-il que ce genre de situation el mette dans un tel état.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles pleines d'émotions [Carlisle]   Des retrouvailles pleines d'émotions [Carlisle] Icon_minitimeMer 4 Aoû - 21:17

    Même si le bruit provenait d’un couple d’adolescents innocents, Carlisle n’en était pas moins sur ses gardes. Il ne savait jamais sur qui il pouvait tomber. Ils avaient certes des dons aiguisés, mais les oreilles se perdaient très vite, et quelqu’un pouvait très bien écouter leur conversation sans qu’il ne s’en compte. C’est pour cette raison qu’il proposa sa voiture. Là bas, au moins, ils seraient tranquilles, et puis… ils seraient assis. C’était toujours mieux que de rester bêtement debout pour parler d’un sujet aussi important.

    « Cela me parait une meilleure idée que de rester dans cet endroit en tout cas »

    Comme Byron acquiesçait, Carlisle se mit immédiatement en marche. Il s’était garé un peu plus loin. Ils n’eurent donc pas beaucoup de temps pour y arriver. Il appuya sur l’ouverture automatique de sa clé et les lumières de sa voiture noire s’allumèrent, comme pour leur rappeler sa position et les inviter à entrer. Papa Cullen s’installa tranquillement du côté conducteur et referma la porte en silence. Il laissa son ami faire de même de son côté et se tourna de sorte à pouvoir lui faire face. Il n’avait nullement conscience du tourment de son vieil ami. Il ne lisait pas les pensées des autres comme Edward. Cela pourrait parfois être amusant. Mais peut-être valait-il mieux qu’il ne sache rien des réflexions de Byron.

    Carlisle garda le silence, invitant ainsi son ami à prendre la parole. Après tout, c’était lui qui avait des choses à lui annoncer. Et ils avaient déjà assez attendus non ? Si le danger était imminent, ils ne devaient pas perdre leur temps en banalité. Même s’il était heureux de retrouver son premier ami vampire, il ne fallait pas perdre de vue ses priorités.

    « Carlisle, avant tout, je veux que tu saches à quel point je suis heureux de te voir. Comme tu l’as dit, un siècle s’est plutôt long sans se voir. Malgré tout, comme tu t’en doutes, te rencontrer dans de telles circonstances émousse un peu mon enthousiasme. Quel que ce soit la raison pour laquelle les Volturi sont en route pour Forks. Je vais te raconter tout ce que je sais, même si je voudrais te fournir plus d’information.»

    Il pensait la même chose, mais n’en dit rien. Il écouta en silence tout ce que Byron avait à lui raconter. Carlisle avait plus ou moins deviner la moitié de l’histoire. Il ne s’attendait toutefois pas à ce que les Volturis agisse immédiatement. Il pensait avoir plus de temps. S’ils venaient en Amérique, les Cullen allait devoir se préparer… et le plus rapidement possible. Bella était la personne qui était le plus en danger. Si Edward l’avait changé plus tôt, ils n’auraient pas eu ces ennuis. Mais il ne pouvait blâmer son fils pour ses choix. Il comprenait sa retenue. Seulement, à présent, cela risquait de se retourner contre les Cullen.

    Heureusement que Byron venait en éclaireur pour les prévenir. Ils allaient pouvoir mettre en place un plan adapté. Byron connaissait également les habitudes des Volturis, et il pourrait éventuellement les conseiller sur les choses à faire et à ne pas faire.

    « Je suis vraiment désolé de venir annoncer de telles nouvelles, je sais à quel point cela t’inquiète. Je ferais tout mon possible pour t’aider à protéger ta famille. Je sais que physiquement je n’en ais pas l’air, mais toi et moi savons très bien que j’ai de l’expérience, d’autant plus que le temps que j’ai passé chez les Volturi pourrait nous être utile. »

    C’était comme si Byron avait lu les pensées de Carlisle. Et ce dernier était vraiment rassuré que le jeune vampire soit à ses côtés dans un moment comme celui-ci. Il acceptait toute aide. Et la sienne était plus que bien venue.

    « Merci Byron pour tout ce que tu fais »

    Encore une fois, et sans trop savoir pourquoi lui même, Carlisle reprit Byron dans ses bras dans une étreinte qui ne dura qu’une fraction de seconde. C’était sa façon à lui de lui montrer à quel point son aide lui était précieuse. Se redressa à sa place, il ajouta, avec des mots cette fois-ci (^^) :

    « Ta présence ici nous sera très utile. Je suis heureux de te savoir avec nous. Mais, j’espère que cela ne va pas compromettre ta position au sein des Volturis…. Je ne voudrai pas que tu prennes trop de risque pour nous… »

    En parlant de nous, si Byron venait à les aider, il faudrait bien qu’il rencontre un jour les autres membres de sa famille. Mais ce soir, c’était peut-être un peu trop tôt… Une autre fois, surement. Devait-il en parler avec lui déjà maintenant ? Ou cela manquait-il de tact ? Il ne voulait surtout pas que Byron se sente mit de côté. Mais c’était bien pour cette raison qu’il voulait l’intégrer à sa famille. Il s’apprêtait à prendre la parole pour lui en toucher deux mots lorsqu’une présence extérieure l’en empêcha. Quelques secondes plus tard, quelqu’un toqua à sa fenêtre. Carlisle savait déjà de qui il s’agissait, c’est pour cette raison qui appuya sur le bouton, de manière à ouvrir la vitre du côté conducteur :

    « Bonsoir Docteur Cullen »

    « Bonsoir Charlie… »

    Il y eut un petit silence durant lequel Charlie Swann jeta un coup d’œil pas du tout discret vers Byron, se demandant probablement ce que faisait le médecin de la ville à une heure pareil, avec un ado dans sa voiture. Lui adressant un sourire amical, Carlisle ne dit cependant rien. Il n’avait pas à se justifier, et préférait ne pas présenter Byron au shérif… du moins, pas tout de suite.

    « J’ai vu votre voiture tout à l’heure, avec vous à l’intérieur. Et comme cela fait plus de dix minutes que vous êtes là, je me suis dit que vous aviez peut-être un problème pour la démarrer. »

    Voilà qui était gentil, mais Carlisle aurait préféré qu’il s’en abstienne. Il ne quitta pas son sourire de politesse et répondit en secouant la tête :

    « Non non, ma voiture n’a aucun problème. Je discutais juste avec mon neveu. – Il désigna Byron – Il est de passage en ville et m’a fait la surprise en sortant du travail. Je dois ensuite le raccompagner à Port Angeles. »

    Charlie étant le shérif, il connaissait tous les enfants de Forks. Carlisle ne pouvait donc pas prétendre que Byron était un camarade de classe d’Edouard, ou l’un de ses patients. Il avait improvisé avec ce qui lui était passé par la tête, sans vraiment y réfléchir. Heureusement pour lui, Charlie parut y croire, et après avoir touché le bord de son chapeau en signe d’au revoir, il les quitta et rejoignit sa propre voiture de police.

    Le silence s’installa de nouveau dans la voiture. Seul le bruit de la vitre qui remonte le brisa durant un instant. Puis Carlisle poussa un petit sourire :

    « Finalement, la voiture, ce n’est pas non plus une bonne idée. »

    Il passa une main derrière la nuque, d’un geste un peu nerveux – ce qui était rare chez lui. Il avait été sur le point de demander à Byron où il comptait passer la nuit. Mais ce n’était pas très poli, car sa question allait sous entendre qu’il ne comptais pas l’inviter chez lui… Oh et puis zut, qu’est-ce que ça lui coutait de le présenter à sa famille dès ce soir ? Rien du tout… non ?

    « Tu… Je suppose que tu n’as pas d’endroit où passer la nuit. A moins que tu n’ais réservé un hôtel. J’habite à la sortie du village, en retrait dans la forêt. Je pourrai te présenter aux autres Cullen… »

    Il laissa sa phrase en suspens, ne sachant vraiment pas comment Byron allait réagir ou répondre.
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MessageSujet: Re: Des retrouvailles pleines d'émotions [Carlisle]   Des retrouvailles pleines d'émotions [Carlisle] Icon_minitime

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