Sous une pluie diluvienne [Ulyanna feat Jacob]

Un profond et langoureux soupir abaissa lentement la poitrine qui protégeait ma cage thoracique, et mon pâle visage d’albâtre s’infléchit sans bruit vers l’avant dans un lent geste inconscient. La triste expression assombrie, peinte sur mon visage, trahissait formellement la cruelle déception qui m’étreignait, l’amertume saumâtre qui me brûlait la gorge. Je n’étais point seule, je n’aurais pas droit en cette soirée orageuse de profiter de ma fidèle amie solitude. Mais je ne pouvais me montrer amère, après tout peu être cette personne avait elle aussi besoin d’être seule.
Mais quel mal pouvait-il donc ronger cet inconnu, pour le faire sortir des couvertures, tièdes et duveteuses, qui composaient un lit.
Quel triste délit avait-il pu commettre pour mériter l’exil?
Quant à moi , cette terrible rage envers la vie me consumant d’une sauvagerie solitaire, cet incisif désir d‘hurler pourquoi, semblait somnolait devant l‘inconnu. Je me l’avouais ouvertement pour de bien sombres raisons, je n’avais jamais envisagé en en cette nuit aussi banal que classique, croiser dans la forêt, une personne autre que moi même.

Dès le premier instant où j’avais posé mes limpides iris sur lui car c‘était de tout évidence un garçon, dès le moment précis où lui avait levé ses yeux vers moi, au moment même où j’avais pu lire en lui qu’il n‘était pas un garde forestier, la fureur que je ressentais tel le brasier s’était consumé.

Je laissais machinalement glisser une main lactescente le long d’une mèche de cheveux blonds dans l’esquisse d’un réflexe nerveux. Mon esprit aux aguets, perdue dans l’effervescence d’une contemplation floue par la pluie, presque effacée par la pénombre de la nuit qui envahissait les lieux, vagues après vagues, réveillant en moi de sombres saveurs négligées.

« Vraiment? Il ne semble pourtant pas vous déranger plus que moi à en juger par votre présence ici, et la légèreté de votre tenue. »

Amusée, je n’aspirais mentalement qu’à la solitude et les plaisirs de la nuit, mon corps élancée, diaphane et pourtant si sombre reflétait la folie d’un soir d’orage.
M’avançant d’un pas gracile et harmonieux jusqu’aux pierres cendrées forgeant les lignes du sentier semi désert, mes taciturnes prunelles noisettes ne tardèrent à déceler le léger murmure voilé que constituait la respiration de l‘homme.

« Je suppose que vous n’êtes pas le Garde Forestier »

L’intensité de la pluie battante étouffée par les branchages ne nécessitait guère plus qu’une faible poussée de la main pour se dévoiler à mon regard, révéler toute l’ampleur de son potentiel sonore. Avec une lenteur extrême je dévorais le large espace qui séparait encore nos deux corps. Je ne le regardai pas une seconde en pénétrant dans son espace feutré, n’admirant guère plus que la beauté des éclairs contre la vallée voisine dévoués à satisfaire leurs pulsions destructrices.

Lorsque la fille répondit a ma réflexion, je fus quelque peut gêner lorsqu’elle ce mit à me vouvoyer. Certes j’étais un garçon plutôt grand mais cela était il une raison pour que l’on me vouvoie ? Lorsqu’elle fit une réflexion sur mon apparence je ne pus m’empêcher de sourire parce qu’après tout, elle avait raison. Les gens ignorant mon secret ce demandaient souvent comment je faisais pour me promener torse nu par un temps pareil. Nous autres loups ne sentions pas le froid mais cela elle l’ignorée. Cette fille était très jolie, les traits de son visage étaient doux et ne reflétés aucune méchanceté.

La pâleur de ça peau me rappela celle des vampires que nous croisions souvent par ici. La ressemblance était plutôt impressionnante et on aurait facilement put la confondre avec l’un d’entre eux. Mais son odeur me parvient comme une odeur extrêmement douce ce qui l’éloigner de tout soupçons sur son identité. Ces yeux couleurs hazel étaient tout simplement magnifiques. Ses cheveux légèrement blond étaient aussi magnifique ce qui amplifiée sa beauté naturel. Pour tout vous dire, lorsqu’elle passa une main dans ces cheveux j’eus un inexplicable frisson qui parcourut mon corps dans son intégralité. Je lui souris et ne trouva qu’une seul chose a dire sur ca remarque concernant mon apparence physique ce soir :

- En effet mais tu constateras très vite que par ici, les gens son plutôt étrange. Je ne fais pas exception à la règle malheureusement. Oh et puis, tu peux me vouvoyer cela me gêne quelque peut de passer pour un vieux a tes yeux.

Le comportement de cette fille m’intrigua car elle dégageait une classe qui semblait tellement naturelle. Chacun de ses gestes étaient gracieux et cela me parut encore plus suspect car les humains ne dégageaient pas tant de classe d’habitude. La spécificité de cette fille ne faisait aucun doute. Mais je n’eus pas tellement le temps de m’attarder sur le sujet car elle me dit d’une voix douce « je suppose que vous n’êtes pas le Garde Forestier ».

Cela m’amusa car les gardes forestiers n’étaient pas utiles dans la forêt de la Push. Nous étions en quelques sortes les gardes, mais des gardes particuliers. De nombreuses personnes s’intéressaient a la forêt de la Push car elle était réputer comme mystérieuse et certains prétendaient qu’elle était habitée par des monstres. Bien sur ce genre de réflexion ne plaisait pas beaucoup dans la meute mais nous ne devions surtout pas porter de l’intérêt au dire des gens de Forks. Je souris de plus belle a l’inconnu ruisselante de pluie ce trouvant en face de moi et je lui dis :

- Et bien en quelque sorte j’en suis un mais c’est compliqué.

Puis je me souviens d’une chose. Je ne m’étais pas présenté à cette ravissante fille. Alors je m’avançais et tendis une main vers elle en ajoutant à son intention :

- Je m’appel Jacob. Mais tu peux m’appeler Jack.

En y repensant rapidement, absolument tout le monde m’appeler Jack a la condition bien sur des sangsues qui elles m’appelaient en général le cabot, gentil surnom qu’ils avaient trouvés. Oui la famille Cullen et notre meute c’est une grande histoire d’amour. Même mon père m’appelait Jack et lorsque je fréquentais encore un peut le lycée, mes professeurs m’appelaient également ainsi. Mais bref cela n’as pas une grande importance. En indiquant à cette jolie fille qu’elle pouvait m’appeler ainsi, je souhaitais la mettre à l’aise pour qu’elle vois que malgré mon apparence de déménageur, j’étais un garçon plutôt sympa. En général les gens n’avaient pas beaucoup de mal a tisser des liens d’amitié avec moi. Mais cette fille ne semblait pas être comme les autres, elles sortaient totalement de la norme, d’abord pour son apparence puis par sa grasse.

L’étrangère poursuivit sur sa lancé et continuait a me taquiner ce qui ne manqua pas de m’amuser. Nous étions deux étrangers qui s’étaient rencontrés par le plus grand des hasards. Cela était il un signe que notre rencontre ce face par une nuit maussade et plutôt effrayante ? Cela présagé t-il une relation des plus compliqué voir même ténébreuse entre nous deux ?

Quoi qu’il en soit, cette fille me salua et dans une extrême politesse me signifia qu’elle était contente de faire ma connaissance même dans de telles circonstances. Puis elle se présenta sous le nom de Ulyana, un nom plutôt étrange mais a la fois magnifique, collant parfaitement avec la perfection du visage de celle qui portait ce nom.

Les parents de Ulyana devaient être des gens sortant de la norme pour osé nommer leur fille ainsi. Lorsqu’elle se présenta, je fis un léger signe de la tête voulant signifier que moi aussi, j’étais enchanté de faire sa connaissance. Mais il se passa une chose plutôt étrange ensuite, une chose dont malheureusement j’avais déjà pris l’habitude mais qui ne manqué pas de me gêner à chaque fois que ça ce passé.

Ulyana regarda mon torse ainsi que mes bras et semblant ne plus pouvoir détacher ses yeux de mon corps. Cela était certes flatteur qu’une fille aussi ravissante s’attarde autant a regarder mon corps mais c’était également très gênant. Mais depuis que j’étais un loup, nombreux étaient les gens qui s’attardaient sur mon torse plutôt que sur mon visage.

La première fois que je m’étais promener en ville juste après ma mutation, le regard des gens avait été très pesant. Mais a la longue on finissait toujours par faire comme si on s’en moqué. Après avoir longuement scruté mon torse, elle s’attarda sur mon bras droit, plus exactement a l’endroit ou ce trouvé mon tatouage. Je regardais alors ce qui l’intéressait tant. Ce tatouage daté du soir même qui suivit ma transformation.

C’était le tatouage que chacun d’entre nous arboré pour montrer au gens que nous faisions partie de la tribu Quileute, que nous étions les « protecteurs ». Mon tatouage n’avait pas beaucoup plut à Bella lorsqu’elle l’avait vu. Elle avait crut que c’était de la faute de Sam que je me l’étais fait, comme le signe que je faisais partis de sa bande.

Je regardais a nouveau Ulyana et lorsqu’elle me fit d’ailleurs la remarque sur mon tatouage, je fus quelque peut mal a l’aise ne savant pas trop quoi lui dire sur les origines de ce tatouage. Finalement, je trouvais très vite ce que j’allais lui dire sans pour autant lui dévoiler ma véritable nature. Je souris et dit :

- Merci !! C’est un tatouage de la tribu Quileute. Chaques garçons arriver a son seizième anniversaire doit ce faire tatouer cet insigne, c’est une sorte de vieille tradition auquel les anciens sont très attachés.

Puis, il fallait que je trouve un moyen de détourner la conversation parce que je me sentais pas de trouver des excuses sur mon apparence physique et le reste pendant très longtemps. J’en viens d’ailleurs a la question que j’aurais dû lui poser dés le début :

- Je connais absolument tout le monde dans la réserve ainsi qu’a Forks et pourtant, il me semble ne t’avoir encore jamais vu. Tu es nouvelle par ici ?

Nous parlions des traditions ce qui ne manqua pas de m’amuser puisque nous étions deux étrangers qui essayaient tant bien que mal de faire plus ample connaissance. Dans la réserve Quileute, les anciens comme les jeunes respectaient très sérieusement les traditions car elles faisaient en quelques sortes parties de l’héritage laissé par nos ancêtres. De plus, les membres du clan Quileute étaient tous des gens plutôt gentil et bon vivant comme le dit les histoires. Depuis la nuit des temps, notre « famille » vit dans le respect des autres et dans la joie de vivre avec les siens. Nous sommes tous des gens très soudés ce qui surprend la plupart du temps les gens.

Lorsque Ulyana me dit qu’elle trouvait cela admirable que notre peuple suive toujours nos plus anciennes traditions, je lui adressais un sourire puisque visiblement elle pensait ce qu’elle disait. Lorsque la conversation dévia finalement sur elle, elle me fit remarquer que je n’étais pas la première personne a ne pas l’avoir vu puisqu’en général c’était une fille qui ce faisait plutôt discrète et qui n’aimait pas trop que l’attention soit sur elle. Étant moi-même un garçon très discret, enfin, qui essayais de passer inaperçu sans grande réussite bien sur, je comprenais parfaitement ce qu’elle voulait dire et je lui dis alors :

- Oui je vois parfaitement de quoi tu veux parler ! Dans mon cas j’essaye dans la mesure du possible de ne pas me faire remarquer, que les gens ne me remarque pas trop mais comme tu t’en doute je n’y arrive pas franchement.

Je me mis à rire de ma propre réflexion car c’est vrai que les gens qui croisaient ma route écarquillaient les yeux de façon ahurissante a chaque fois ce qui ne manqué pas de m’exaspérer mais qui là, me faisais rire. Elle m’annonça qu’elle venait d’aménager a Forks et étrangement, j’avais un peut de peine pour elle car le coin n’était pas vraiment sûr depuis quelque temps. Seattle était sans cesse en première page des journaux du pays a cause de la criminalité qui augmenté dangereusement depuis quelques temps.

De plus cette ville était donc habitée par des vampires, certes pacifistes mais dangereux quand même et les attaques de la Rouquine ce faisaient plus nombreuses c’est temps ci. Donc Forks et ses environs n’étaient plus sûrs. Mais je ne lui dis rien parce que je l’aurais surement effrayé alors que je voulais simplement la mettre en garde. De plus le faite qu’elle soit dehors aussi tard, dans une forêt et sous la pluie me fit me dire qu’elle se moqué de courir des risques. Puis, Ulyana me fit une remarque sur ma popularité me disant que je devais être très populaire puisque je connaissais pratiquement tout le monde.

Puis elle me dit qu’en général le Yéti était très populaire là ou il passé. Cela la fit rire ce que je trouvais sympa puisqu’elle ce décrisper un peut. Je ne voulais pas lui faire le moindre mal au contraire j’avais très envie de connaitre cette jolie fille qui intriguée au plus au point. Puis elle s’excusa sur ça remarque ce qui me fit rire a mon tour. Je secouais la main droite et je lui dis :

- Bah ne t’en fais pas pour cela ! C’est cool que tu rigole et puis je ne suis pas quelqu’un qui prend mal les choses.

Puis je m’approchais un peut plus d’elle et je commençais a la voir quelques peut frissonner. Si les choses continuaient ainsi, elle aller attraper une pneumonie dés le lendemain. Je souris et lui dit alors :

- Que pense tu de continuer cette conversation dans un endroit un peut moins… Humide qu’ici. Je connais un endroit à l’ abri de la pluie pas loin.

Je me tournais alors et commençais à marcher. Je me stoppé net et je tournais la tête vers l’endroit ou ce trouvait ma jolie interlocutrice et je lui dis en lui adressant un sourire :

- Ne t’en fais pas je ne vais pas te manger. Tu peux me faire confiance je veux seulement que tu sois à l’ abri pour que tu ne sois pas malade juste après ton arrivé dans notre belle région.

Les petits piques verbales que me lancés Ulyana ne manquèrent pas de m’amuser puisque après tout ils n’étaient pas méchant loin de là. C’est temps ci je ne m’amusais pas beaucoup et je n’avais pas ris depuis un long moment et cela me faisait énormément de bien de me changer ainsi les idées avec cette fille que je venais à peine de rencontrer mais avec qui je m’amusais bien. C’était une fille charmante, bourrer d’humour et qui aimer bien les échanges verbaux mouvementés.

Cela faisait beaucoup de bien de parler avec une fille simple comme l’était Ulyana, une fille qui savait s’amusait ais également échanger des choses personnelles. Bien sur je ne pourrais jamais être véritablement honnête avec elle car j’avais mes secrets mais c’était la le début d’une amitié. Du moins c’est ce dont j’avais le plus besoin depuis que Bella m’avait laisser pour retourner avec sa sangsue de petit ami. Bien que je connaisse pas encore Ulyana, je sentais en elle une grandeur d’âme hors normes et j’espérais sincèrement pouvoir construire une belle amitié avec elle.

Bien sur mes amis Quil et Embry étaient géniaux comme amis, seulement je ne pouvais pas tout leur dire. Lorsque j’étais loup, je devais m’efforcer de quelques petites choses pour ne pas que la meute entende mes pensées. Bien sur, ils s’amusaient beaucoup lorsque je me faisais des monologues concernant Bella. Souvent je me demandais si je devais appeler Bella pour m’excuser mais je me rétracté toujours parce qu’après tout, Bella devait se moquer de me parler puisqu’elle était avec Edward. Lorsqu’elle était avec lui, plus rien ne semblait compter pour elle. Elle ignorait ses amis, même ceux comme moi qui avait toujours était là pour elle. C’est pour cela que j’avais besoin de me lier d’amitié avec quelqu’un.

Lorsque je lui avais dis qu’elle n’avait pas a s’inquiéter que je n’allais pas la mordre, elle me dit en rigolant que je pourrais très bien être un psychopathe. Je me mis a rire. Puisque je lui avais proposé de me suivre pour aller a l’abri, elle me signifia qu’elle était très résistante et qu’elle était vêtue d’un chemisier. Je regardais son chemisier et je ne pus m’empêcher de sourire car cela n’allait surement pas la protéger du froid et de la pluie. Alors en riant quelque peut je lui dis :

- Oups pardon vu l’épaisseur de ton chemisier, tu dois surement avoir très chaud. Les gens qui viennent a Forks sont souvent très naïf. Alors je vais t’apprendre quelque chose que les gens venant de la côte ignore concernant notre belle région. Ici, il fait plus souvent ce genre de temps plutôt qu’un grand soleil.

Puis je croisais les bras sur mon torse en attendant qu’elle me rejoigne. Elle se leva finalement et marcha vers moi. Une fois qu’elle fut a ma hauteur, elle me regarda et me dit « alors Jacob je te suis ». Elle faisait visiblement exprès de m’appeler par mon prénom plutôt que par mon pseudonyme. Cela m’amusa mais je ne dis rien. Je lui souris et je commençais a marcher en direction de l’endroit ou nous pourrions nous mettre a l’abri.

L’endroit n’était pas très loin et le trajet fut très court. Mais même pendant se court chemin, Ulyana manqua plusieurs fois de se retrouver assise par terre sur ses deux fesses. Lorsque le grand arbre qui possédait des immenses branches très épaisses qui protéger complètement de la pluie Je fis signe à Ulyana d’aller s’asseoir contre le tronc de l’arbre. J’en fis d’ailleurs de même. Lorsque nous furent assit, je regardais Ulyana et lui demanda :

- Puis je savoir ce qui t’amène par ici ? Dans cette forêt je veux dire.

Ce fut sans grande surprise que Ulyana répondit en ironisant à ma remarque concernant sa tenue vestimentaire. Elle me fit donc comprendre qu’elle trouvait cela étrange que de me voir ainsi vêtu étant donner le temps plus que ténébreux. La réponse serait très simple si j’avais était humain. Je serais ainsi vêtu pour frimer devant une jolie fille pour qu’elle ne puisse pas résister à l’envie de me reluquer.

Mais je n’étais plus humain. Et la réponse a cette remarque était bien évidemment que je ne souffrais plus du tout du froid, que ma température corporelle était régulée aux alentours de 40°C et donc que je n’avais plus vraiment a me soucier de mourir de froid. Je ne pris pas trop la peine de répondre a cette remarque dans la mesure ou je ne trouvais absolument rien a lui répondre, aucun mensonges convenable ne me venait a l’esprit. Le silence était donc de rigueur.

Nous étions désormais par terre adosser a un sole pleureur et nous continuions notre conversation là ou nous l’avions laisser. Je n’étais pas naturellement curieux mais j’avais envie d’en savoir le plus possible sur Ulyana, savoir pour qu’elle raison elle était venue habitait dans une ville aussi reculer du monde. Elle me répondit avec une voix se approchante dangereusement de la douleur. Je n’aurais pas dû lui poser une telle question. Mais elle eut tout de même la bonté de répondre a ma question er elle m’indiqua qu’elle avait eut besoin de ce retrouver seule et de faire le vide dans sa tête.

Puis, avec son habituel humour, elle me demanda ce que je venais faire par ici, peut être espérant croiser une jolie demoiselle au détour d’un sentier. Je souris à sa remarque car bien sur que je n’étais pas là dans ce but. J’avais une mission ce soir et d’ailleurs, je ne la respecter pas des masses ce soir. Mais Ulyana avait plus besoin de ce confier, que les autres de protection de la part d’un loup dont ils ignoraient pour la plupart l’existence.

J’étais sur le point de répondre lorsque Ulyana saisis une feuille, la plia en deux et s’en servit pour boire. Je n’en crus pas mes yeux. Cette fille était non seulement très jolie, marrante mais en plus très intelligente. Je n’en revenais pas de voir cela. Décidément plus le temps passé plus j’apprécier cette fille sortant de la normale. Lorsqu’elle reposa les yeux sur moi, je lui adressa un immense sourire et je lui dis alors :

- Et bien ce que tu viens de faire est plutôt impressionnant venant d’une fille. En général les filles n’accepte pas de boire tant que l’eau ne provient pas d’une bouteille et tant qu’elle n’ont pas de paille pour éviter d’abimer leurs rouge a lèvre. Permet moi de te dire que je trouve cela très… mignon

Je souris et j’espérer qu’elle ne prenne pas mal ce que je venais de lui dire. C’était un compliment. Rare étaient les filles comme elle. Je ne comprenais pas trop ce qui m’arrivé mais j’étais inexplicablement très a l’aise et plutôt content d’être là. J’en reviens à la conversation et je lui répondis tout simplement pour éviter d’entrer trop dans les détails :

- Et bien j’ai pour habitude de me promener dans la forêt afin de prendre l’air. Et concernant ma tenue légère, sache que le froid n’est pas un problème pour moi. Je ne souffre plus du tout du froid.

Là, j’étais aller trop loin. Elle allait se poser des questions et ça aller s’envenimer pour moi si je ne répondais pas très intelligemment a ça prochaine question.

L’eau de pluie était glacée, rafraîchissante,saveur particulière qui ne ressemblait ni a l’eau iodée de la mer, ni l’eau chlorée que l’on recueille au robinet. C’était un goût plus brut, plus rare qui me rappelait l’endroit dans lequel nous nous trouvions, une foret de sapin. Chaque gorgée d’eau me ravissait comme si elle apaisait la douleur que j’avais pu ressentir plus tôt dans la soirée. Si ma douleur avait été un volcan il ne fumait plus en cet instant. Après quelques instants de délectation je posais la feuille à côté de moi, et redirigeais mon attention sur Jacob qui me toisait avec des yeux ahuris et un sourire aux lèvres.

« Impressionnante moi? Disons plutôt que je ne suis pas une fille superficielle, si j’ai soif je bois c’est aussi simple que ça. Et puis, entre nous… Je suppose que ton jean n’abrite pas une paille et une bouteille d’eau n’est-ce pas?.  Quoi qu‘il en soit merci pour tes compliments.»

L’instinct est une bien étrange chose, vestige d’un passif animal, d’indiscutable, une sorte de puissance qui s’impose en nous et qui ne semble pas régit de raison. Voix sourde, présente, absente, quelque chose de stupéfiant, ressemblant à une force mystérieuse qui dicte spontanément sa loi aux animaux, aux hommes. Mon instinct en cet instant, m’avait avertit qu’en cette soirée j’avais en quelque sorte besoin du Quileute et que ce sentiment semblait réciproque, ce soir nous appartenait.

Ni odeur autre que celle de l’herbe mouillée, l’air froid d’un hiver qui s’annonçait glacial, ni bruissement étranger discernable dans cette tornade de sons violents qui se heurtaient sans cesse ne perturbaient notre conversation. La pluie avait perdu en intensité ce que la nuit avait gagné en noirceur dans une harmonie parfaite et silencieuse. Je me retournais doucement, hésitante un temps avant de glisser mon regard sur la longue silhouette sombre qui se tenait droite juste à quelques centimètres de moi. L’averse irrégulière ne m’avait pas permis de parfaitement détailler les traits faciaux de Jacob mais maintenant je le voyais clairement.

Deux grands yeux de jais aussi brillants que l’onyx, un nez en trompette magnifiquement dessiné et des lèvres pleines et charnues étaient ce qui le caractérisaient le plus. Ses dents étaient blanches et parfaitement alignées mais semblaient aussi affûtées que des rasoirs. Je me risquais à poser mes yeux sur lui encore quelques secondes de plus pour m’imprégner totalement de son visage afin de ne pas l’oublier si je ne le revoyais plus.

« Le froid n’a plus d’effet sur toi? Tu as vécu en Alaska ou quelque chose dans le genre? C’est un peu dommage je trouve, ne plus ressentir le froid, c’est comme perdre un sens… Ah excuse moi je divague un peu on dirait. »


J’étirais mes jambes d’un seul geste, me défaisant de ma position d’immobilité, d’en tailleur pour poser mes pieds par terre et ramasser une brindille qui jonchait le sol. Je l’humais faiblement avant de la reposer et me tournais d’un coup vers le jeune homme.

« Laisse toi faire veux tu? »

J’approchais ma main du visage du Quileute et la posais sur sa joue.

« Tu vois Jacob, ne plus sentir le froid c’est ne plus sentir la douceur que nous donne la nature. Ne penses tu pas que c’est dommage? »

Lentement je me ravisais consciente que je devais avoir l’air d’une folle.

Ulyana confirma ce que je pensais déjà d’elle. Elle me dit qu’elle n’était pas comme la plupart des filles, superficielles ce que j’avais déjà deviné vu son comportement avec moi. La plupart des filles lorsqu’elles me voyaient me fixé de façon très voyante et faisaient des commentaires sur moi et se mettaient à rire bêtement puis elle cherchée toute a me toucher ce qui était vraiment agaçant mais également embarrassant.

Certes Ulyana avait aussi regardé mon corps mais de façon moins lourde et désormais elle cherchait à faire ma connaissance de qui déjà la différencier des autres. Mais le faite qu’elle s’abreuve d’une telle façon c’était quelque chose de génial pour moi parce que c’était vraiment ce que j’aurais fais.
C’est donc cette particularité, cette simplicité chez elle qui faisait qu’elle différé des autres et cela me plut énormément. Puis elle me demanda en rigolant si je ne cacher pas sous mon jeans une paille ou bien une bouteille d’eau. Je ne pus m’empêcher d’exploser de rire devant les réflexions d’Ulyana.

Etrangement je m’amusais énormément avec cette fille ce qui me fit presque oublier… Bella. Lorsque Ulyana appris que je ne pouvais plus ressentir le froid, elle fut très surprise et elle me demanda toujours en plaisantant si j’avais vécu en Alaska et si c’était pour cela que je ne ressentais plus le froid. Je me mis à nouveau à rire même si je ne pouvais pas lui dire pourquoi je n’étais plus sensible au froid. Elle me dit que c’était dommage parce que c’était comme perdre un sens.
Puis elle s’étira et j’en profitais pour faire craquer les os de mon cou.

Depuis que j’étais un loup je souffrais souvent du coup lorsque j’étais sous mon apparence humaine a cause de la torsion qui s’exercer sur mon cou a chaque fois que je me transformais en loup. Lorsqu’elle eut finis de s’étirer, elle avança sa main vers moi et elle me demanda de ne pas bouger, puis elle vient poser délicatement sa main contre ma joue et la fraicheur de sa main était extrême.Puis elle me dit « Tu vois Jacob, ne plus sentir le froid c’est ne plus sentir la douceur que nous donne la nature. Tu ne trouve pas dommage ? ».

J’acquiesçais parce que d’un côté elle avait tout a fait raison je n’étais plus humain désormais, mais cela était aussi pratique puisque je pouvais rester sous la pluie torse nu sans avoir à craindre le froid. Je la regardais car elle avait toujours sa main sur ma joue alors je posais la mienne sur la sienne et écarté sa main de mon visage. Puis j’allais poser la mienne sur sa joue et je lui dis alors :

- Certes c’est dommage mais vois tu, grâce a la chaleur que je dégage, je n’ai plus a me soucier d’attraper un rhume ou de la façon dont je vais m’habillais l’hiver. Bien sur que je regrette de ne plus sentir les choses comme tu le ressens mais c’est aussi un avantage.

Puis je lâchais la main de Ulyana car le contact de sa peau contre la mienne était étrange, je ressentais une impression étrange. J’avais l’impression de tromper en quelque sorte Bella en me permettant ce moment de plaisir. Mais il fallait que je regarde les choses en faces, Bella ne serait jamais mienne. J’avais donc bien le droit de m’entendre avec d’autre fille. Ulyana était une fille absolument parfaite avec qui je m’amusais bien pour l’instant. Elle était simple, gentil, pleine d’humour. Alors je la regardais et afin d’en savoir un peut plus sur elle, je lui demandais ;

- Peut tu me parlais un peut de toi ? D’où tu viens et surtout, pourquoi avait tu besoin de changer d’air ?

Silencieuse, la main posée sur la joue de Jacob je laissais l’attraction qui s’était crée entre nous s’exercer. Je n’avais jamais connu garçon aussi admirable que lui, poli, intéressant et sincère. Je devais l’avouer j’avais quelque peu honte du geste que je venais de faire envers lui, c’était indiscret de ma part que de vouloir le toucher physiquement. Je n’avais pas pensé à mal, j’avais juste agit comme je le faisais d’habitude, avec impulsion plus que réflexion.
La peau diaphane de mes doigts gelée s’était embrasé au contact de l’épiderme du Quileute, la chaleur qu’il dégageait était si agréable que j’aurais aimé rester là plus longtemps. J’eus encore plus conscience de l’amplitude de sa température quand il prit ma main pour l’ôter de son visage, puis quand il me toucha à son tour. Je papillonnais innocemment mes cils alors que j’écoutais la réponse à ma question.

« Si tu ne semblais pas en pleine forme, j’aurai peur que tu ne sois fiévreux »

Alors que je terminais ma phrase j’apercevais le doute déformer les traits du visage de l’indien. Je me mordais la lèvre inférieure, coupable une fois de plus de mon manque de tact et me redressais en quatrième vitesse. Je toisais un instant Jacob resté au sol et m’éloignais de quelques pas la main posée sur le tronc du saule, dessinant des petits cercles du bout de mes doigts. Lorsque je recroisais son regard je lui offrais un sourire rassurant pour lui indiquer que je n’étais pas blessé mais que j’avais juste envie de me dégourdir les jambes. Je fis le tour de l’arbre en riant telle une enfant s’émerveillant des bienfaits de la nature et me retrouvais derrière Jacob. Cependant sa sincérité me désarma alors qu’il me demandais : « - Peut tu me parlais un peut de toi ? D’où tu viens et surtout, pourquoi avait tu besoin de changer d’air ? »

« Pour pouvoir vivre… »

Avais-je soufflé doucement, dans un murmure lasse et fatigué et sans réellement y penser, ce que je regrettais d'ailleurs immédiatement. Je n’aurais jamais dû les prononcer sans conviction, preuve vivante que je m’étais résignée. Je me forçais à reprendre pieds dans cette réalité éreintante pour rattraper mes dires, effacer la vulnérabilité qu’il aurait pu entrevoir en moi. Oui j’étais fière, beaucoup trop fière pour laisser ainsi couler mes paroles et leurs éventuelles conséquences. Je n’avais pas réellement envie de me confier mais mon instinct me disait d’aller de l’avant, de faire confiance à ce garçon, et que tout s’arrangerait bientôt.

« Mes…Parents ont disparus le mois dernier dans un accident de voiture non loin de Seattle. J’ai décidé de venir ici car c’était un endroit que chérissait ma mère. J’ai découvert après leur mort que ce n’était que mes parents adoptifs mais cela n’est qu’un terme grossier n’est-ce pas Jacob? »

Mon visage se déchira en une moue confuse alors que je rapprochais ma main de mes lèvres tremblantes. Je contins un gémissement alors que je secouais rapidement ma petite tête blonde pour regagner mes esprits. C’était la première fois que j’osais aborder les faits avec quelqu’un autre que mon égo, je n’étais pas préparée à une telle douleur.

« Je suis désolée de me montrer ainsi Jacob »

Soufflais je alors que mon regard se fit plus sombre en croisant ses prunelles de jais. Si j’avais été plus courageuse je me serais laissé pleurer, mais je ne voulais pas que le Quileute ait à porter le fardeau de mes larmes. Finalement, je poussais un soupire et tentais un sourire timide.

Ulyana fit une remarque a laquelle je m’attendais parfaitement sur le fait que j’étais très chaud voir même fiévreux. Pour tout vous dire, j’avais cru la même chose lorsque le processus de transformation avait commencé. Je transpirais énormément alors que l’hiver venait pas peine de s’achever. Tout cela, la température corporelle augmentant avait été le premier vrai symptôme lié à ma transformation. Mais la réflexion de Ulyana était tout de même très tendre.

J’appréciais cette délicatesse de sa part suite a la découverte de la bizarrerie que constitué ma température corporelle. Je ne pris pas la peine de répondre à sa remarque me contentant seulement de rire puisqu’elle avait tout à fait raison. Je lui posais ensuite la question sur les raisons pour lesquels elle était venue vivre à Forks, loin de tout. Mais a peine avais je finis de poser ma question que déjà je la regrettais déjà.

Mais Ulyana choisit tout de même de me répondre ce qui me rassura quelque peut. D’abord, elle chuchota pratiquement que c’était pour vivre si elle était là aujourd’hui. Mais ensuite, elle choisit de me dire toute la vérité concernant la disparition de ses parents a Seattle. Ensuite elle m’appris que c’est parents étaient finalement mort et qu’elle était venu ici parce que c’était l’endroit favoris de sa mère. Aillant moi-même perdu ma mère, je savais parfaitement la tristesse que pouvait ressentir Ulyana ainsi que ce besoin de retourner sur les traces de ceux qui avaient compté pour elle.

Comme une succession de mal chance, elle m’apprit qu’elle avait sut peut après leurs mort qu’ils étaient ses parents adoptifs. Ouah !! Cette fille jouer décidément de mal chance. J’étais effondré qu’une personne aussi aimable que Ulyana puisse vivre des épreuves aussi troublantes et terribles. Alors, j’eus encore plus de respect pour elle car elle semblait vivre tout cela de façon très brave. Je retournais alors sur un point troublant dans son histoire. Ses parents avaient disparus a Seattle, la même ville dans laquelle la criminalité et les disparitions inexpliqués c’étaient multipliés par trois au cours du dernier mois.

J’en parlerais à Sam quand je le reverrais un peut plus tard mais pour le moment j’écoutais Ulyana avec attention et celle ci s’excuser désormais de paraître aussi faible. Alors, je m’avançais vers elle et prit sa main. Elle me regarda et essaya de m’adressais un léger sourire. Alors, je lui dis d’une voix la plus douce possible :

- Ulyana !! Jamais tu ne dois t’excuser de laisser paraître ta tristesse. Au contraire. Tu dois avoir confiance en moi et tu dois comprendre que je peux très bien t’écouter te confier comme t’aider car c’est ce que ferait un ami.

Puis, et sans que je comprenne réellement pourquoi, je pris Ulyana dans mes bras afin de la consolée. Cela n’était pas franchement dans mes habitudes de faire ce genre de geste envers une autre personne mais devant la détresse que laisser paraître Ulyana, j’avais eu envie d’aller vers elle. Aucune personne ne devrait vivre ce genre d’épreuve seule. Alors je dis à Ulyana sans vraiment prendre conscience de ce que je disais :

- Je veux être ton ami Ulyana. Un ami a qui tu peux faire confiance sans crainte.

Visiblement, le geste que je fis envers Ulyana lui fit du bien et réussit a la calmer quelque peut. Je sentis les muscles de son corps de décontractaient et elle poussa un léger soupir de soulagement. Je comprenais parfaitement que Ulyana est put être tendu car ce n’était pas chose aisés que de se confier à un parfait inconnu. Nous avions chacun des secrets très difficiles a dévoiler et j’étais quand même content qu’elle ce soit confiée a moi. Elle me dit alors « je serais là pour toi… Jake ».

Je ne pus m’empêcher de sourire car c’était la première fois qu’elle m’appelait par mon surnom et cela me fit plaisir. Elle se blottit un contre moi et posa son visage sur mon torse et je la sentis complètement détendu. C’était une très bonne chose et je savais que d’ici quelques minutes, elle aurait surement très chaud. Lorsqu’elle fut totalement calme, Ulyana me posa à son tour une question sur la raison pour laquelle j’étais ici ce soir. Elle me demanda si c’était à cause d’une perte, d’une dispute ou bien d’une fille.

D’un certain côté elle avait visé juste parce que la raison majeure de mon malheur était le manque total de nouvelle avec Bella. Cela me faisait énormément de mal car moi j’avais été là lorsqu’elle avait perdu complètement pied. J’avais su la faire changer, la rendre heureuse au point qu’elle avait pratiquement oublié sa sangsue de petit copain. Mais depuis le jour ou j’avais eu ma conversation avec Edward dans la forêt concernant un point précis du traité lui interdisant de transformer Bella en vampire, elle avait décidée de couper tout contact avec moi.

Mais ce n’était pas vraiment pour cela que j’étais là ce soir. J’étais de garde et d’ailleurs j’aurais déjà dû être au travail a l’heure qu’il est. Que devais je dire a Ulyana pour a la fois ne pas lui mentir mais aussi ne pas lui dévoiler que j’étais un loup ! Les choses étaient beaucoup trop lourde pour que je puisse lui avouer les choses surtout qu’après tout, on ne se connaissait pas depuis longtemps. Lui avouer tout cela maintenant ne ferait que l’effrayer. Alors je choisis de lui dire cela :

- Et bien a vrai dire, comme je te l’ai dis, je suis une sorte de garde forestier. J’ai pour tâche de surveiller la forêt. Tu l’auras surement remarqué, j’ai pas vraiment la carrure d’un adolescent de 16 ans habituelle. Donc si ce soir je suis dans la forêt c’est pour… Et bien, pour faire une ronde.

Bien sur il restait la question épineuse concernant Bella que je devait aborder. Cette histoire était très compliqué car des être hors norme étaient en cause. Bella était amoureuse d’un vampire, j’étais un loup et donc l’histoire serait difficile a raconter. J’aborderais donc le sujet en disant que Edward et moi étions simplement pas franchement copain :

- Mais tu a raison sur un point. Il y a bien une fille qui chamboule les choses, ma vie je veux dire. J’aime une fille qui elle aime un garçon dont la famille est en quelque sorte ennemie de la mienne alors comme tu peux t’en douter, cela complique énormément les choses.

Comme je m’y étais attendu, Ulyana répondit à ma phrase sur le fait que j’étais censé faire une ronde en utilisant l’humour en faisant semblant d’être en état d’arrestation. Cela me fit légèrement sourire même si je savais que la réalité elle n’était pas marrante. L’innocence de Ulyana sur ma véritable identité me faisait à la fois du bien mais aussi un peut de mal dans la mesure ou je ne pouvais donc pas être totalement honnête avec elle. Parfois j’aurais aimé garder l’innocence que j’avais avant, lorsque les problèmes de loups et de vampires n’avaient aucun rapport direct avec moi.

A l’époque ou ma seule préoccupation était de profiter de la vie avec mes deux meilleurs amis, Quil et Embry, de passer des soirées a rire avec mon père et Charlie devant un match de baseball. Ce temps là je le regrettais amèrement mais désormais je ne pouvais plus fuir mes responsabilités surtout que j’étais à la seconde place dans la meute. Je reportais rapidement mon attention sur Ulyana pour ne pas que mon silence paraisse suspect et je lui répondis alors en souriant de toute mes dents :

- Ne t’en fais pas. Ton escapade nocturne ne sera pas punie. Pour ce soir du moins que sa ne devienne pas une habitude. Plus sérieusement, a l’avenir ne te promène plus seule dans la forêt le soir, du moins, pas sans quelqu’un pour t’accompagner.

Mais ma bonne humeur fut donc de courte durée puisque nous entamions ensuite le sujet épineux. Bella. Je lui racontais ce qui ce passé concernant le choix que Bella avait fait et concernant le conflit existant entre la famille Cullen et notre tribu sans évidemment entrer dans les détails. Mais je fus surpris par la réponse de Ulyana qui me demanda si après tout je n’étais pas content que Juliette alias Bella, soit heureuse. Que si je l’aimais son bonheur devrait me satisfaire et que je devais laisser les conflits entre Edward et moi et que de toute façon, ce n’était pas comme si Edward était un monstre assoiffé de sang. Là, elle avait mit le doigt sur le point capital. Justement si. Edward était une sangsue qui en plus avait déjà prévu de changer Bella en monstre.

Le bonheur de Bella était capital pour moi mais pour moi, le bonheur qu’elle devait surement éprouver n’était qu’un subterfuge pour qu’elle fasse totalement confiance au buveur de sang qui lui servait de petit ami pour qu’il puisse plus facilement s’abreuver de son sang. Je savais que Bella serait plus heureuse avec moi et qu’elle n’avait pas besoin de faire de sacrifice pour moi. Que je serais en mesure de lui offrir la vie dont elle rêvait sans qu’elle ait a dire adieu aux personnes qui comptaient pour elle comme Charlie ou bien sa mère ! Qu’elle serait surement plus en sécurité avec moi. Mais cela, elle ne l’avait pas comprit et désormais je devais m’expliquer devant Ulyana qui ignorait bien sur toute l’histoire. Qu’allais je lui dire pour qu’elle abonde dans mon sens ? Pour qu’elle comprenne ce que je voulais dire.

Mais avant que j’ai pus dire la moindre chose, elle me posa une autre question. Bella était elle au courant de ce que j’éprouvais pour elle ? J’étais persuadé qu’elle savait tout et qu’au fond d’elle même, elle aussi était amoureuse de moi mais qu’elle refusait de ce l’avouer a elle même car Edward ne l’accepterait surement pas, que le cœur de Bella balance entre lui et moi. Je regardais Ulyana avec une certaine tristesse, tristesse causé par cette discussion et je lui dis alors :

- Oui Bella est au courant que je suis amoureux d’elle et je sais parfaitement qu’au fond d’elle, elle m’aime en retour mais qu’elle refuse de ce l’avouer. Voilà pourquoi je m’obstine tant, pourquoi je ne veux pas lâcher l’affaire parce que je sais qu’elle serait mieux avec moi. Ce n’est nullement de l’arrogance, mais je suis en mesure de lui offrir la vie dont elle rêve sans qu’elle n’ait a faire de sacrifice. Seulement elle se voile la face elle-même.

L’atmosphère ténébreuse de cette soirée était en contraste avec la chaleur et le bien être que j’éprouvais à ce moment précis. Ulyana était bien entendu une totale inconnue encore, mais le fait de pouvoir me confier a une personne extérieur a ma vie en général était quelque chose de tellement agréable. Pour tout vous dire, la distance entre moi et Bella ainsi que la déprime que cela avait causé en moi m’avais même poussé a imaginer le pire pour en finir.

Mais tout cela s’était envolé a présent.La simple présence de cette fille plus que charmante a mes côtés suffisait a me calmer et a me changer complètement les idées. Nous nous étions rapprochaient mais seulement pour que Ulyana ne meure pas de froid mais le contact humain avec cette fille ne me laissais pas indifférent bien au contraire.

C’était le seul vrai contact humain que j’avais eu avec une fille depuis le fameux jour dans la forêt ou Bella, en posant sa main sur mon torse, m’avait supplié de ne pas l’obliger a faire un choix car elle choisirait Edward. Depuis, aucun contact.

Ulyana s’adressa a nouveau a moi et me dit que la solitude poussé parfois a faire des choses imprudentes mais qu’elle ne m’appellerait pas a chaque fois qu’elle souhaitait sortir le soir pour ne pas me déranger. Je souris en me disant qu’elle le veuille ou non, de toute façon je ne serais jamais loin d’elle d’en la mesure ou je devais patrouiller dans la forêt.

Cela était une évidence que Ulyana ne courait aucun danger dans notre réserve puisqu’elle aurait toujours une meute de dix loups pour la défendre au moindre problème. Oh bien sur, cela je n’avais pas le droit de lui révéler car c’était un secret et qu’ils nous étaient interdit a tous de divulgué notre identité sauf pour ceux qui s’imprégné d’une humaine.

Je ne m’attardais pas trop sur ce sujet épineux mais je poursuivis l’autre sujet tabou pour moi. Bella. Lorsque je fis part à Ulyana de ce que je ressentais vis à vis de la relation compliquée que je vivais, des ressentis que j’avais et de l’impression qu’avec moi, Bella serait inévitablement beaucoup plus heureuse et épanouie, elle parut soudain mal a l’aise voir même désolé.

Elle me dit qu’elle aurait bien aimé m’aider a conquérir le cœur de Bella mais que sans aucun doute, elle en aurait jalouse. Je levais les yeux vers elle et ne pus m’empêcher de sourire bêtement suite a ça réflexion même si cela devait surement avoir était dit par plaisanterie plus que sérieusement. Je lui dis alors en souriant de plus belle :

- Crois-moi ta beauté égale celle de Bella ! Une fille aussi gentille et belle ne devrait pas avoir de mal a trouver un homme fait pour elle. Et crois-moi, je suis très compliqué comme garçon.

Puis elle se leva et fit je ne sais quoi. Visiblement elle s’était dirigé vers une fleur et je me mis a rire en me disant que Ulyana était sur le point de me jouer le remake de la petite maison dans la prairie. Je n’avais pas bougé et je me contentais de fermer les yeux et de calmer les battements de mon cœur.

Ensuite, et ceux très doucement, je me mis a inspecter la forêt entière afin de voir si tout était calme. Pour une fois, rien n’était a signaler ceux qui me permis de me détendre un peux plus. Ulyana était captivé par cd trouvaille ce qui ne manqua pas de m’amuser.